Chapitre 1 :La rencontre
On n'avait aucun point commun, rien ne nous correspondait, et pourtant, on s'était rencontrés. Elle était le feu, et moi la glace ; la tempête, et moi le souffle du vent ; la turbulence, et moi le calme. Sur bien des points, tout divergeait, mais bien que deux montagnes ne puissent jamais se rencontrer, nous, on était différents.
À 20 ans, un âge de ma vie où j'étais devenu assez mature comme homme, j'étais à l'université, un peu timide et plutôt réservé. J'avais peu d'amis, ou presque pas, juste 3 ou 4, et c'étaient les plus chiants de tous. Bien qu'il n'y paraisse pas incroyable, j'étais encore puceau à mon âge, et cela ne me dérangeait pas pour autant, car mes pensées étaient ailleurs, focalisées sur autre chose : la réussite en premier.
Et tel un ouragan, elle est venue et a chamboulé mon équilibre.
Après le lycée, je me suis inscrit à l'université MNG en faculté des Sciences et Techniques. Le jour même de mon inscription, je l'ai croisée, celle qui allait radicalement et grandement changer ma vie. Je l'ai aperçue de loin vers le guichet du parcours Mathématiques, alors que moi, je m'inscrivais en Chimie. J'ai cru que c'était un mirage que j'avais vu, car on ne pouvait pas voir une mathématicienne aussi belle et sexy que cette fille.
Une semaine après les inscriptions, les cours avaient commencé. Nous avions cours dans le grand amphithéâtre, et le premier jour, seul l'un de nos professeurs était venu. Nous avions cours de
07 h 15 à 13 h 45, l'heure à laquelle nous avions fini.
En sortant de la salle, du côté de l'autre amphithéâtre, je l'ai vue devant la porte, attendant que les étudiants puissent sortir de la salle. Elle était belle, plus que le mot.
Cette fille avait une taille de miss, environ 1 m 70, une teinte ébène totalement synchronisée avec son corps. Elle était sexy et avait des formes très agréables à regarder. Et son sourire, aussi magnifique que celui d'un ange. Pour la première fois de ma vie, je suis tombé amoureux d'un seul regard.
Je la fixais intensément, j'avais une envie folle de l'embrasser, mais j'étais trop timide pour l'approcher. Après 2 minutes à la contempler, un gros gaillard m'a poussé, il disait que lui barrait la voie, mais ça, c'était le cadet de mes soucis. Mes yeux étaient braqués sur cette fille, et je ne savais pas que cette insistance allait me faire vivre un calvaire. La fille m'a remarqué et s'est approchée de moi : « Eh ! » Monsieur le voyeur, t'as fini de me reluquer ou bien dois-je me déshabiller pour que tu puisses bien mater ? « Oui, oui », ai-je répondu par panique, et je ne me suis même pas rendu compte de ce que j'avais dit, et je me suis pris une gifle sans queue ni tête avec un seul mot : « Pervers ». Pris de honte, je me suis enfui.
Le lendemain, j'allais manger à la cantine, j'avais commandé un bon plat sur lequel je salivais à en manger, puis soudainement, mon assiette se retrouvait entre les mains de quelqu'un d'autre : « Hey ! Monsieur le Voyeur, tu pourrais au moins être galant et t'excuser de m'avoir reluqué comme un pervers hier en m'offrant un repas, » disait-elle, alors qu'elle avait déjà pris ma nourriture. Je n'ai rien dit et j'ai ajouté un autre plat, puis je suis parti m'asseoir.
« Oh là là ! Il fait tellement chaud que j'aurais besoin d'un jus bien frais.» Elle était assise avec ses amies, mais je savais à qui elle s'adressait, alors j'ai fait signe à la dame qui vendait les jus d'en apporter un à Sa Majesté. Bizarrement, je me faisais dépouiller, mais je n'étais pas du tout en colère.
Soudain, j'ai entendu un murmure derrière moi : « Dorcas, je m'appelle Dorcas, Monsieur le voyeur », me dit-elle. « Moi, c'est Alty, et non monsieur le voyeur », lui ai-je répondu. Elle s'est levée derrière moi, m'a lancé un petit sourire, et s'en est allée.
Doom ! Doom ! Doom ! Je pouvais entendre les battements de mon cœur s'accélérer jusqu'à oublier que j'allais rentrer à pied ce jour-là, après m'être fait dépouiller.
C'était là notre tout premier échange normal, et je ne me doutais pas à cet instant que cette rencontre allait faire épuiser mon argent du mois plus vite que prévu.
Chapitre 2 : Premier pas
J'étais un mec pas trop mal, un peu beau, un corps assez musclé et une taille de 1 m75.
Après notre premier échange avec Dorcas, j'étais devenu son larbin et je me faisais dépouiller chaque jour. Pour moi, c'était aussi un prétexte pour me rapprocher d'elle, et si c'était elle ? me faire dépouiller n'avait pas trop d'importance, mais j'étais loin d'imaginer que Dorcas n'avait pas choisi ses amis au hasard.
Une de ses amies trouvait étrange que depuis quelque temps, sa copine ne dépensait rien à l'école, mais mangeait comme une princesse. Forcément, ça lui avait mis la puce à l'oreille.
Elle avait mené des investigations et m'a ciblé.
Comme Dorcas, toutes ses potes étaient belles, mais celle-là était une bombe nucléaire. Elle s'appelait Shekina, elle avait une teinte noire et claire naturelle, des formes de rêve et un sourire époustouflant. Sans le nier, Shekina était plus belle que Dorcas, mais elles se valaient en terme de corpulence, même si Shekina était d'un tout autre niveau.
Facilement, on est devenu amis et elle a pu découvrir que j'étais amoureux de sa pote. Du coup, elle m'avait demandé :
« Dit Alty donc, de toutes les belles filles de la fac, t'as choisi de tomber amoureux de Dorcas ? »
« Ce n'est pas un choix, mais c'est sûrement un coup de foudre ». Répondis-je.
« Coup de tonnerre plutôt. Bon, je vois le truc, je pourrais t'aider si tu le veux. Dorcas est peut-être une dure à cuire, mais elle reste une fille avant tout. Alors ça te dit ? » Me dit-elle.
« Carrément, je ne te remercirai jamais assez ». J'avais répondu tout content.
Shekina était devenue ma confidente, je lui disais presque tout et on s'entendait bien. Sans compter le fait que je me faisais dépouiller encore et encore.
Le temps passait bien vite et mon argent de poche était fini entre temps, car je me faisais encore plus dépouillé qu'avant.
À seulement deux semaines et 3 jours, j'étais fauché et le peu qu'il me restait m'aidait pour les déplacements.
Le reste du mois, je commençais à fuir Dorcas et Shekina parce qu'il n'y avait pas que l'amour dans la vie, en tout cas, et je devais me concentrer sur les études.
Un soir inattendu, j'ai reçu un message sur WhatsApp.
« Coucou Monsieur le pervers », et instinctivement, je savais que c'était Dorcas et sûrement que Shekina lui avait donné mon numéro, vu que Dorcas ne me l'avait jamais demandé.
« Coucou ma puce ». Répondis-je en joie.
"Oh ! Ma puce ? Donc je suis un insecte ? Alty, je blague avec toi ? Me dit-elle.
« Non, non, c'est le clavier, je n'ai pas fait exprès ». J'ai répondu en sueur.
« Bon d'accord, dit-elle, je ne te vois plus ces derniers temps. Tu es malade ou tu fuis les cours ou tu me fuis ? » Me demanda elle.
« Non, non, juste que le programme est maintenant trop chargé ces derniers temps. Je ne peux jamais te fuir. » j'ai répondu pour me défendre.
« Demain, je dois te voir alors. Si je ne te vois pas, t'es mort »
« Oui, madame, je ferai de mon mieux ».
Au fond de moi, j'étais content : « Dorcas s'inquiète pour moi, oh lala, elle est enfin tombée sur mon charme, trop cool, on dirait que les conseils de Shekina font leur effet. » C'est ce que je me disais, mais la vérité fut brutale.
J'avais reçu ma bourse parentale du mois et il fut réduit au quart en une seule journée seulement. Et je commençais à regretter jusqu'à ce que Dorcas m'invita chez elle pour la soirée.
Après les cours, je me suis mis sur mon 31, direction chez Dorcas. Je ne pouvais pas rater un premier rendez-vous avec ma crush. Il était 19 h 15.
Dorcas vivait non loin de mon quartier et arrivé devant le portail, je l'ai appelé et elle est venue me chercher.
Elle était plus belle et sexy que d'habitude. Elle portait une robe très sexy et s'était maquillée pour ce jour. Pour moi, c'était carrément un rendez-vous.
Je la fixais puis elle me dit :
« Hé monsieur le pervers, je sais que je suis belle, mais tu pourrais arrêter de me dévisager, j'ai un peu honte. Et ne reste pas planté devant le portail, rentre, toute la famille est sortie pour une veillée de prier, il ne reste que moi et Shekina qui allons passer la nuit ici. »
Au fond de moi, Putain, la chance de ma vie, c'est ce soir que je vais perdre ma virginité ? Bon Dieu des puceaux, soit loué !
Je rentrai dans la maison et je saluai Shekina qui était au salon. Elle me lança un sourire et me fit un clin d'œil.
J'étais assis sur le canapé quand Dorcas m'a demandé :
« Alty, ça fait presque deux mois qu'on se connaît et je ne me suis jamais senti aussi bien avec un homme. Tu te rappelles la première fois où on s'était vu ?»
« Oui, comment pourrais-je oublier ? Tu m'avais giflé ».
« Je t'avais demandé si je devais me déshabiller pour que tu puisses bien mater. Alors ça te dit d'en voir plus ? »
J'ai frissonné et j'allais répondre, puis elle me dit : « Suis-moi. »
On monta dans sa chambre qui était bien rangée et qui sentait très bonne. Elle me banda les yeux et me fit asseoir sur le lit.
J'entendis le son de sa fermeture qui descendait et je senti son parfum près de moi, puis…
Chapitre 3 : Joyeux Anniversaire
J'entendis le son de sa fermeture qui descendait et je senti son parfum près de moi puis...
J'ai senti un doigt dans ma bouche, c'était sucré. Je ne me demandai à quoi pouvait-elle bien penser puis elle m'embrassa d'un baiser fougué.
C'était mon premier baiser, un puceau comme moi était aux anges et je croyais que les choses allaient s'accélérer mais à ma grande déception on m'enleva le bandeau sur mes yeux.
— « Joyeux anniversaire , joyeux anniversaire à toi Alty, joyeux anniversaire. Voyou tu ne m'as même pas dit que c'était ton anniversaire aujourd'hui. Heureusement que Shékina était là » Chantait Dorcas toute joyeuse et Shekina à côté avec un gâteau d'anniversaire où y était inscrit mon prénom.
J'étais déçu et enjoué en même, si les deux étaient devant moi, qui m'avait embrasser ? Je me demandai intimement. Mais j'avais la ferme conviction que c'était Dorcas.
— « Oh le pervers, t'as vraiment cru qu'il allait se passer quelque chose de hot ce soir, laisse moi rire, je t'ai invité dans la chambre juste pour te faire la surprise. Maintenant on descend au salon mais si tu es déçu, je peux te montrer mes seins histoire que tu mattes un peu. Peut être que je te laisserai les toucher alors ça te dit ? » me dit elle en remontant sa robe.
Je salivais mais je savais qu'elle n'était pas sérieuse en disant cela, encore une façon de me taquiner sûrement. J'allais répondre quand son téléphone sonna.
— « Salut Mon amour, je suis à la maison. Tu passes me prendre à 21h. Comme prévu je ne porterai rien en bas. J'espère que t'es près car la nuit va être torride » dit-elle toute souriante en se levant et me ramenant au salon en me tenant par la main.
J'avais eu un choc, j'étais bouleversé et je regardai Shekina avec mépris. Pourquoi ne m'avait elle pas dit que Dorcas était déjà en couple. Elle détourna du regard en me voyant.
Ce soir là, j'avais eu mon premier goumin intérieur et du reste de la soirée j'étais sous le choc. Je suis parti après avoir fait 30 min et je les ai remercier pour l'anniversaire surprise.
Shékina ne m'avait plus regardé de la soirée, elle se sentait coupable mais j'étais vraiment en colère contre elle que j'avais bloqué son numéro en rentrant.
Ce soir, j'avais fait des cauchemars et j'étais pensif tout le reste de la soirée.
J'avais fait une semaine à les ignorer mais les pensées se bousculaient dans ma tête.
Chaque jour était un supplice de m'imaginer loin d'elle. Elle a toujours été comme un rêve atteignable. Je voulais faire d'elle ma femme, la mère de mes enfants et celle pour qui je pourrais tout abandonner.
La faire mienne, c'était la seule chose qui me tournait l'esprit. Toute une semaine que chaque soir, je m'installe sur la terrasse pour observer le ciel en pensant à elle . Elle venue sans sommation et m'avait laissé une forte impression : sa taille de mannequin, son sourire de déesse, son visage doux , son corps raffiné, elle était la perfection même.
Tout son être paraissait si irréel, elle était parfaite. Alors une question me traversait l'esprit : qui étais-je pour la mériter ? Moi, un rébus de la société. Bon sang, pourquoi il a fallu que je pose mes yeux sur cette femme.
Le mal était déjà fait, trop tard, j'étais obsédé par elle, elle qui était la femme d'un autre. Mes nuits sont devenues une torture, car je l'imaginait s'envoyer en l'air avec un homme qui n'est pas moi.
Que je fantasmais tous les soirs, de m'imaginer la douceur de ses lèvres, de mettre ma langue dans sa bouche, de la caresser le corps avec douceur, d'enfoncer mes doigts dans sa chatte tout en lui procurant l'extase suprême, une jouissance absolue. Voir son corps magnifiquement sculpté allongé près de moi, lui chuchoter des mots doux à l'oreille avant qu'elle ne s'en dorme. Caresser ses cuisses avec douceur, titiller ses seins avec euphorie et enfoncer mon membre à l'intérieur d'elle pour qu'enfin nous soyons connectés et lui faire l'amour comme un dieu.
Mais si elle était déjà occupée pourquoi m'avait elle embrasser le jour de mon anniversaire ? Cette question me tourmentait quand j'ai reçu un appel d'un numéro inconnu.
— « Salut Alty , ne raccroche pas, c'est Shekina. Je sais que tu es fâché mais j'aimerai bien te parler s'il te plaît. On se croise au jardin public vers l'université dans 2h. S'il te plaît viens »..
J'allais refusé mais j'étais curieux de savoir ce qu'elle allait me dire. Donc j'avais accepté.
Arrivé au moment du rendez-vous, je m'étais fait un peu beau et j'allais au jardin. Quand elle m'a vu, elle s'est précitée vers moi et m'a embrassé.
C'était confus mais j'avais reconnu la douceur de ses lèvres et le goût de sa bouche. Tout à coup une pensée me traversa la tête.
— « Ne me dites pas que...»