Prologue
L’amour, ce sentiment aux mille nuances, a depuis toujours inspiré les poètes, les philosophes, et les rêveurs. Il est cette force qui pousse les âmes à se chercher, à se trouver, et parfois, à se perdre. Dans ses moments les plus doux, il est comparable à une brise d’été, légère et réconfortante, qui caresse doucement les cœurs. Mais l'amour n'est pas uniquement douceur; il peut se transformer en tempête, emportant tout sur son passage, semant la passion, la douleur, et parfois, le désespoir. Qu'il soit partagé ou non, l'amour demeure cette énergie vitale qui nous anime, qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes, ou au contraire, à sombrer dans nos abîmes. C’est un voyage complexe, une aventure intérieure où se côtoient l'espoir, la jalousie, la tendresse, et la perte.
Chapitre 1 : Que ce que l'amour ? (AYMA)
Je m'appelle Ayma , Ingénieur en électronique , j'ai 27 ans et j'habite à Brazzaville. Je suis une fille dynamique et très sympa. On m'a posé un jour une question très simple : « Crois-tu à l'amour ? » . Je vous donnerai ma réponse à la fin de cette histoire .
Il y a deux ans, je suis venue m'installer à Brazzaville, précisément à Makélékélé, pour mon travail. À cette époque, j'étais nouvelle dans le quartier, car auparavant, je vivais à Ouenze chez mes parents. Après avoir passé cinq ans au Sénégal pour ma formation, je suis revenue au pays.
Dans le quartier, j'étais gentille avec tout le monde et j'aimais discuter avec les gens de mon secteur. Un jour, alors que je sortais faire mes courses chez le boutiquier du quartier, j'ai remarqué un jeune homme assis sur le bord de la route avec un pot, demandant l'aumône.
Sans prêter attention à son visage, j'ai déposé un billet de 5000 francs dans sa boîte avant de continuer mon chemin. Pendant que je faisais mes courses, j'ai remarqué un type à l'extérieur qui semblait chercher quelqu'un. Ne lui accordant pas trop d'attention, je me suis concentrée sur mes achats. Une fois mes courses terminées, je suis rentrée chez moi. Sur le chemin du retour, j'ai senti qu'un homme me suivait. Prise de peur, j'ai accéléré le pas, mais il m'a fait signe de m'arrêter.
Je me suis arrêtée, et il s'est approché de moi. C'était un homme plutôt mignon et musclé, mais une odeur étrange émanait de lui. Il m'a dit :
— « Bonjour madame, vous n'avez pas oublié quelque chose ? »
— « Moi ? Non, vous devez vous tromper de personne. »
Il a insisté :
— « Vous avez laissé tomber 5000 francs dans ma boîte. »
Je me suis alors souvenue et lui ai répondu :
— « Ah bon ! Je m'en souviens, tu es le mendiant qui était assis près de la boutique. Ne t'inquiète pas, cet argent est pour toi. »
Il m'a remerciée et s'en est allé. Après ce jour, je passais régulièrement lui donner de petites choses pour l'aider. C'était un homme plutôt agréable, plus âgé que moi de trois ans, et nous sommes devenus amis. Un jour, j'ai décidé de l'héberger chez moi. Il s'appelait Nandy, et il m'a raconté son histoire. Il avait tout perdu à cause de sa copine qui avait fui avec tout son argent. J'ai eu de la peine pour lui et ai décidé de l'aider.
Nous vivions ensemble, et peu à peu, j'ai commencé à avoir des sentiments pour lui. Il était charmant et savait parler, alors comment résister à ses charmes ? Nous nous sommes mis en couple. Je le soutenais du mieux que je pouvais. Un jour, il a décidé de postuler pour un emploi. Son CV était ordinaire, mais comme vous le savez, au Congo, si vous n'avez pas de relations, vous n'êtes rien. Son dossier a été rejeté, et il est rentré en larmes, maudissant sa vie.
La nuit tombée, j'ai jeté un œil à son dossier, et j'ai décidé de me sacrifier pour lui. Le lendemain, je suis allée voir le directeur de l'entreprise. J'ai utilisé mes charmes pour le séduire, et j'ai obtenu qu'il accepte le dossier de Nandy, sans que ce dernier ne soit au courant.
Deux semaines plus tard, Nandy a commencé à travailler et à gagner sa vie. J'étais heureuse pour lui. Cependant, quelques mois après, son comportement a commencé à changer. Il devenait de plus en plus distant. Je pensais que c'était une mauvaise passe, mais il a commencé à me tromper. Je n'en étais pas certaine, jusqu'au jour où, en rentrant à la maison, je l'ai trouvé en train de coucher avec une autre fille, sur mon lit en plus. Je n'en croyais pas mes yeux. Figée sur place, j'ai crié son nom :
— « Nandy ! »
Il m'a regardée d'un air indifférent, comme s'il n'avait rien fait de mal. Je me suis mise dans tous mes états et lui ai dit :
— « Comment peux-tu me faire ça ? Moi qui t'ai sorti de la rue, moi qui t'ai toujours soutenu ! Et ce n'est pas tout… C'est encore moi qui ai fait en sorte que tu puisses obtenir ton travail actuel. Comment as-tu pu ? »
Il m'a répondu :
— « Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi, mais si je suis avec toi, c'est par pure gratitude et compassion. Sinon, pour être honnête, je ne saurais dire si j'ai vraiment des sentiments amoureux pour toi. »
Sur ces mots, je me suis évanouie. À mon réveil, Nandy était parti, emportant toutes ses affaires sans même laisser un mot. Depuis ce jour, je ne l'ai presque plus jamais revu.
Aujourd'hui, je peux répondre à cette question : « Crois-tu à l'amour ? »
Pour moi, l'amour est une utopie, car ce sont souvent les personnes au grand cœur qui en souffrent le plus. Je préfère être en couple par nécessité ou par convenance, mais par amour, non.
D'après toi, qu'est-ce que l'amour ? Que répondrais-tu à ma place ?
*Fin*
Chapitre 2 : L'amour ou la haine
Imaginez un monde où tous nos rêves deviennent réalité. Un monde où un simple claquement de doigts peut tout changer. Moi, je croyais que ce monde pouvait exister, et j'en étais certaine.
Je m'appelle Emma et j'ai 30 ans. Je travaille dans une société médicale spécialisée dans la vente de médicaments. Je suis gérante, je gagne bien ma vie, et je m'en sors toute seule.
Je suis encore célibataire, car mon travail me prend beaucoup de temps. Toute ma vie, j'ai rêvé du prince charmant, et je ne me laissais pas séduire par le premier venu.
Il y a un an, je quittais le travail aux environs de 18 heures, alors que le soleil se couchait. Sur la route, il y avait une petite colline, et j'aimais contempler le coucher de soleil. Comme à l'accoutumée, j'étais émerveillée, puis soudainement, une voix murmura :
— « Regardez ce coucher de soleil, belle , n'est-ce pas ? »
Je ris, pensant que le gars qui m'avait dit cela était idiot, puis je répondis :
— « Oui, c'est beau. »
Et il ajouta :
— « En parlant de belle , je faisais référence à vous. Vous êtes très belle. »
J'étais confuse, et il me dit ces mots avec une telle délicatesse que j'en fus éblouie. Une voix au fond de moi me disait : « Tu as trouvé le bon. » Je le regardais, et lui aussi. Il me fixa dans les yeux, et il toucha mon âme, car les yeux sont les fenêtres de l'âme. J'étais comme hypnotisée par lui, prête à dire oui à tout ce qu'il voudrait.
Il me dit :
— « Chère madame, puis-je vous inviter à prendre un jus ? »
Mes lèvres avaient maintenant leur propre conscience, et je dis oui sans m'en rendre compte.
De l'endroit où nous avons pris le jus jusqu'à sa chambre, je ne saurais vous dire ce qui s'est passé, et je me suis réveillée le lendemain matin dans sa chambre. Heureusement, c'était un jour de repos. Il m'apporta le petit déjeuner au lit, comme dans un véritable conte de fées.
J'étais contente, très même, mais un peu nerveuse, car en général, je n'étais pas une fille facile. Coucher avec le premier venu en l'espace d'une nuit !? « C'est ça l'amour », me disais-je.
J'étais dans tous mes états, la joie m'envahissait. Après ce jour, les autres jours furent comme un rêve. Il était romantique, le genre d'homme qu'on ne trouve que dans les séries télévisées, et sûr de lui. Il avait des moyens et me faisait voyager dans d'autres cieux.
C'était mon prince charmant, et il s'appelait Alty. Mais, comme dans tous les contes de fées, ça se termine toujours en drame. Oui, je n'y ferai pas exception.
Mon prince charmant m'a brisé le cœur. En réalité, depuis le début, je faisais partie d'un jeu. Alty devait réussir à me séduire en une semaine, puis me laisser tomber, et comme leur jeu le voulait, il l'a fait, sans remords.
J'avais perdu foi en l'humanité, et je me suis dit que croire au prince charmant était une illusion de petite fille. Je me suis résignée à ne plus croire à des contes de fées.
Je ne faisais plus confiance aux hommes, mais un jour, je rencontrai un mec plutôt sympa et très sociable. Je l'aimais bien, mais je ne croyais pas qu'il était l'exception. Il s'appelait Young et était ingénieur en informatique. Il me faisait des cadeaux, m'offrait des fleurs, et bien d'autres choses, mais j'étais convaincue qu'il allait, lui aussi, finir par me laisser tomber.
Un jour, en quittant le travail, je décidai de rendre une petite visite à Young. J'entrai chez lui, et je le vis attraper ma sœur Ruth par la main, comme s'il la désirait. « Je le savais », me suis-je dit. « Tous les hommes sont pareils. Je viens chez toi, et tu dragues ma sœur. Non, je suis sûre que vous sortez ensemble. Tu sais quoi, Young, oublie-moi. Efface mon numéro et ne m'appelle plus jamais. »
Je claquai la porte et m'en allai.
Ruth me suivit et me dit :
— « T'es idiote des fois !? Young est un type honnête, et tu devrais le savoir. Il m'a appelée pour me demander comment faire pour que tu sois sienne, pour te demander en mariage. Tu es vraiment trop bête. »
Sur ce, je retournai chez Young, mais il avait fermé sa porte et pleurait à l'intérieur.
Ses paroles me touchèrent :
— « Pourquoi les hommes bons n'ont-ils pas de chance en amour ? Tout ce que je voulais, c'était son bonheur, mais je ne suis pas son genre. Pourquoi suis-je né ? Aucune femme ne voudra de moi. »
Je partis, le cœur fendu. Quelques jours plus tard, j'ai appris que Young était mort. Il s'était suicidé.
Et voilà ! Moi qui croyais que tous les hommes étaient pareils. Je n'étais tout simplement pas tombée sur le bon, c'est tout. J'avais eu mon prince charmant, et je l'ai laissé partir.
Mes rêves de gamine sont bien réels, les contes de fées existent, et les princes charmants aussi. Plus jamais je ne jugerai un homme par rapport aux autres, mais par sa propre personnalité.
Croyez-vous vraiment que l'amour n'existe pas ? Et si c'était toi, qu'aurais-tu fait à ma place ?
*THE END*
Chapitre 3 : Un cœur brisé, peut-on le réparer ?
Certaines personnes, trop déçues par l'amour, en viennent à douter de son existence. Beaucoup de gens multiplient les relations non par plaisir, mais dans l'espoir de trouver la personne qui leur conviendra le mieux.
Je m'appelle Yanis, je suis étudiante. Personnellement, je n'ai jamais cru qu'un mec pouvait aimer sincèrement une seule fille. On veut s'accrocher, mais une autre fille finit toujours par capter l'attention. Pourtant, un jour, j'ai cru que c'était possible.
Il y a deux ans, j'ai connu ce que je pensais être le grand amour, ou du moins, une relation qui s'en approchait.
C'était un dimanche, un jour de repos comme les autres. Je n'étais pas allée à l'église à cause de maux de tête et de douleurs au bas-ventre. Plus tard, je suis sortie pour acheter des médicaments dans une pharmacie de quartier.
Je me sentais un peu étourdie, et comme tout le monde était parti à l'église, je n'avais pas d'autre choix que de faire ma corvée seule. J'étais presque arrivée à la pharmacie, mais, manque de chance, j'ai trébuché. Comme par magie, quelqu'un m'a rattrapée.
C'était un jeune homme musclé et plutôt charmant. Il souriait, et en m'attrapant, il dit :
— « Eh ! Attention, jolie dame, une telle beauté ne peut pas tomber si facilement. »
Il m'aida à marcher et m'accompagna jusqu'à la pharmacie. Il acheta les médicaments dont j'avais besoin et me raccompagna chez moi. Arrivés devant mon portail, il me laissa là. Je l'invitai à entrer chez moi, mais il refusa et s'en alla.
Deux semaines plus tard, je fus guérie, et je sortis prendre un peu l'air aux alentours du quartier. Je passai devant le terrain de foot du quartier, et là, je le vis, le gars qui m'avait aidée. Il jouait au foot, alors je décidais de rester un peu. Quand le match fut terminé, il m'aperçut et s'approcha de moi.
Il me salua, et je le remerciai de m'avoir aidée. Il souriait toujours, et c'était cela qui le rendait sexy. Il me raccompagna chez moi et me donna son numéro. Les premiers jours de conversations étaient banals, mais petit à petit, j'ai commencé à avoir des sentiments pour lui, et lui aussi.
Il s'appelait Julfred, mais j'aimais l'appeler Jul, comme Jules César. Un jour, il m'invita dans un endroit chic et m'avoua ses sentiments. Je fis semblant de refuser, et il dit :
— « Je ne serai jamais Roméo, et toi Juliette, mais je suis prêt à tout te donner sans compter. Devenons ensemble Jul et Yanis. »
Sur ces mots, comment refuser ? Je l'embrassai directement. Il devint mon mec, et il m'aimait comme un fou, et moi aussi. Des cadeaux, des surprises, des vœux, et tant d'autres choses que je ne pourrais toutes vous raconter.
Il était devenu mon unique amour. J'étais aux anges, incapable de garder les pieds sur terre. Il était aimé de mes petits frères et avait de bonnes relations avec mes parents.
Jul était mon tout, mon corazon, et même ma raison de vivre. Je l'aimais à la folie, mais rien ne dure éternellement. Il obtint une bourse d'études à l'étranger pour le football, et il décida de partir.
Moi qui croyais qu'il était fou de moi ! Je restai à la maison, et après quelques jours, il m'appela pour me dire qu'il ne partirait plus. J'étais contente, sans savoir que je gâchais sa vie.
Nous avons repris notre relation comme avant, et j'étais une fois de plus aux anges. Deux semaines plus tard, il s'est déboîté la jambe lors d'un match de quartier, ce qui l'empêcha d'accéder à la bourse. J'étais triste, mais que faire ?
Il sortit de l'hôpital après quelque temps. Il marchait normalement, mais ne pouvait plus jouer au foot. Il était désorienté, mais gardait espoir. Après ce jour, il n'était plus que l'ombre de lui-même, mais il s'occupait toujours bien de moi. Puis, comme par magie, il disparut.
Il partit vivre à l'étranger chez sa cousine et me laissa un texto :
— « Salut chérie ! Excuse-moi, mais je ne me vois plus être avec toi. J'ai perdu ce qui faisait de moi un homme, et je ne peux espérer te donner tout ce que tu mérites. Pardonne-moi et oublie-moi. Fais ta vie. »
Je n'avais rien compris, mais je me suis mise à pleurer. Il s'est senti coupable de ce qui lui était arrivé. Or, c'était moi. Si seulement je l'avais laissé partir, si seulement j'avais été plus attentive... Mais bref, l'amour rend aveugle.
J'avais trouvé un mec bien, et je le voulais tant pour moi seule que je n'ai pas fait attention à son avenir. Ainsi s'achève mon histoire d'amour. L'amour, c'est beau, mais quand on en demande trop, ça finit par être une manipulation.
Et si c'était vous ?
*THE END*
Chapitre 4: De l'amour à la haine
Ma vie, un conte de fées ?
Non, certainement pas ! On a souvent peur de ce qu'on ne comprend pas, et pour éviter cette incompréhension, on préfère dénigrer. Lorsqu'un homme se fait rejeter par une fille qui, pourtant, est considérée comme la plus facile du quartier, il se met à colporter des atrocités sur elle.
Quand un homme aborde une fille, et que cette dernière accepte facilement, on la qualifie de "pute". Et si la fille demande de l'argent, on la traite de prostituée. Tant de réalités qu’on ne parvient ni à satisfaire, ni à comprendre, alors on se précipite pour tirer des conclusions sans le moindre raisonnement.
Je m'appelle Youngblack, jeune écrivain. Dans ce chapitre, je vais partager mon point de vue sur ce qu'est l'amour et sur la haine qu'il peut engendrer. Imaginez deux âmes qui s'aiment, qui se respectent, mais qui finissent par se perdre et se séparer. L'amour est un sujet complexe et implicite, à tel point que chacun peut en donner sa propre interprétation.
Pour certains, l'amour est un sentiment, une émotion, quelque chose que l'on ressent quand des pulsions et des attirances naissent pour une autre personne. Prenons l'exemple du coup de foudre.
Pour d'autres, l'amour est un équilibre réciproque entre deux personnes, basé sur le respect, la confiance, la vérité et la fidélité. Quand tous ces aspects sont réunis, on peut espérer qu'un couple perdure.
Enfin, il y a ceux qui considèrent l'amour comme une matière que l'on étudie et que l'on apprend. Placez deux personnes en couple, en réunissant tous les moyens nécessaires, et elles finiront par s'aimer. D'où l'importance des mariages arrangés.
Mais qu'en découle-t-il au final ? La haine et les remords. « Si seulement j'avais su » est la phrase la plus fréquente à la fin d'une relation.
Ceux qui tombent amoureux au premier regard sont ceux qui souffrent le plus, car les apparences sont souvent trompeuses. Au début, c'est le lait et le miel, mais à la fin, c'est le café amer. On tombe amoureux d'une personne dont on ne connaît rien, en espérant qu'elle sera exemplaire, mais qu'en est-il de ses pensées ?
Pour d'autres encore, ceux qui prennent le temps d'étudier leur partenaire avant de se lancer sont les plus sages. On analyse les défauts et les qualités de l'autre, et on fait avec. Là, on sait à quoi s'attendre, le cas échéant.
Mais les plus judicieux sont ceux qui prennent les gens au hasard et les transforment. Les couples les plus durables sont ceux qui se sont formés après un malentendu. On se dit qu'il ne fallait pas, mais au final, on se rend compte qu'on a fait le bon choix.
On ne juge pas une personne par ses actions, mais plutôt par ses intentions. Une personne qui aime taquiner les autres souffre d'un manque d'attention. Le fait de ne pas être remarqué la pousse à aller vers les autres. Donnez-lui un peu d'attention, et cette personne deviendra un(e) très bon(ne) compagnon(e).
Les égoïstes sont les personnes qui attirent le plus d'attention. Pour eux, une relation qui se termine signifie dix autres à venir. En couple, s'ils rompent, ils changent de partenaire (et vice versa). Ils ne seront jamais loyaux, car ils sont comme une lumière que l'on remarque dans le noir.
Voilà mon point de vue. Et vous ? Comment analysez-vous l'amour ?
*THE END*
Chapitre 5 : L'amour nous rend t'il aveugle ?
Si l'on me posait la question « Pourquoi, lorsqu'on se marie, c'est jusqu'à ce que la mort nous sépare ? », je répondrais : « J'en sais rien, mais pas vous. » La philosophie, la psychologie et bien d'autres sciences étudient l'homme, mais elles n'abordent pas l'amour tel que nous le connaissons.
Pour Aristote, l'amour est synonyme de manque. Descartes affirmera qu'il s'agit de désir, tandis que d'autres auront leurs propres définitions. Hegel, quant à lui, n'a pas abordé le sujet car « l'amour a ses raisons que la raison ignore ». La question est donc : « L'amour nous rend-il aveugles ? »
Je me nomme Young et je suis écrivain. J'ai entrepris une longue expédition pour comprendre l'amour sous toutes ses formes et ses aspects, mais sans aucune logique, car l'amour défie la logique.
Imaginez un couple qui se dispute et se bat chaque matin, mais le soir, tout est oublié. Ils sont en parfaite symbiose et jouent aux amoureux. Est-ce logique ? Non ! Mais l'amour, lui, affirme que c'est parce qu'ils s'aiment.
Prenons l'exemple d'un couple ayant subi un accident : le mari a perdu une jambe, et la femme, un œil. Pourtant, personne ne renie l'autre, et ils continuent à vivre en harmonie, comme si de rien n'était. C'est là l'essence de l'amour.
Lors d'un incendie, une femme a été gravement brûlée, mais son mari ne l'a pas abandonnée. Surpris, les gens lui ont demandé : « Pourquoi ne cherches-tu pas une autre femme, puisque celle-ci n'est plus aussi belle ? » Le mari a répondu : « J'ai épousé son âme, pas son corps ni son visage. » Encore une fois, c'est incompréhensible.
Tant d'histoires m'étonnent, mais elles sont pourtant réelles. L'inceste, la pédophilie, l'homosexualité… l'amour peut se manifester de mille manières.
Un jour, j'ai entendu une histoire parmi les plus étranges. Une jeune fille, devenue mère à 13 ans par amour pour son compagnon de 28 ans, allait risquer de gâcher sa vie. Ses parents, cependant, prirent en charge son bébé, lui permettant ainsi de poursuivre ses études et de bâtir un avenir. Après 18 ans de séparation avec son fils, elle était prête à reprendre ses responsabilités de mère. Mais la vie en décida autrement : elle tomba amoureuse de son propre fils. Ce dernier, désireux de rendre sa mère heureuse, décida de lui rendre la pareille. Ils s'unirent à plusieurs reprises, et elle finit par tomber enceinte. Ironiquement, deux ans plus tard, le fils révéla à sa mère qu'il aimait les hommes et qu'il avait déjà un petit ami. Choquée, sa mère, envahie par la honte, décida d'accepter son choix, tout en étant à la fois mère et grand-mère de son enfant.
Cette anecdote n’est-elle pas invraisemblable, voire illogique ? Mais comme je l'ai dit précédemment, l'amour défie toute logique.
Il existe des situations terrifiantes, comme la zoophilie ou l'objetophilie, où l'on peut voir des personnes s'unir à des animaux ou à des objets. Des réalités troublantes, mais pourtant bien réelles. L'amour ne cessera de nous étonner.
Selon vous, l'amour rend-il aveugle ? Si oui, dans quel sens ?
Fin
Chapitre 6 : Amour ou amitié ?
Quand on est en parfaite symbiose avec une personne, qu’on se sent bien en sa présence, qu’on se sent libre lorsqu’elle est là, est-ce de l’amour ou de l’amitié ?
Beaucoup se sont trompés sur ce point et ont voulu aller plus loin, gâchant ainsi une si belle amitié. Un ami reste avec vous pour toujours, tandis que l’amour peut vaciller à tout moment.
Il est sage de laisser les choses évoluer lentement en amitié, car « L’amitié finit parfois en amour, mais rarement l’amour en amitié. »
Je me suis souvent demandé pourquoi, dans ce monde, l’amitié entre filles et garçons semblait impossible. Plusieurs fois, j’ai essayé de me lier d’amitié avec des hommes, mais après un certain temps de complicité et de confiance, ils finissaient tous par me déclarer leur flamme, alors que, pour moi, ils n’étaient que de très bons amis. Finalement, je me retrouvais à couper les ponts.
Je voulais prouver au monde que l’amitié entre filles et garçons était possible, et un jour, mon rêve s’est réalisé. Un matin, alors que je faisais mon sport quotidien, je suis tombée sur un homme que je voyais pour la première fois sur le terrain. Il était beau, musclé, et avait un sourire magnifique. Contrairement aux autres filles, je n’étais pas tombée sous son charme, mais je le trouvais sympa et je voulais en faire mon ami. Je me suis alors approchée pour le saluer.
« Salut. »
Il m’a regardée, puis m’a souri avant de partir sans dire un mot. Je me suis sentie gênée, mais je n’avais pas abandonné mon but pour autant. Deux semaines se sont écoulées sans que je ne le revoie, puis, à la troisième semaine, il était de retour. De loin, il m’a vue et s’est approché de moi pour me saluer. Quelques heures plus tard, nous nous sommes retrouvés à rentrer ensemble.
Nous avons beaucoup discuté, lui et moi. On se sentait bien, rien d’ambigu, et c’est là que j’ai décidé de marquer une limite entre nous en lui demandant d’être mon ami. Étonnamment, il a accepté avec une grande joie, puis il m’a demandé mon prénom.
— « Je m’appelle Émeraude, et toi ? »
— « Ardel. »
J’étais contente d’avoir enfin trouvé un ami garçon. Mais hélas, j’avais tort.
Je suis tombée amoureuse d’un homme nommé Jess. Il était sympa, beau... bref, il avait plein de qualités. Ardel m’a même aidée à exprimer mes sentiments à Jess. Nous avons commencé à sortir ensemble, Jess et moi, mais malgré cela, je n’étais pas comblée. Avec Jess, l’ambiance était agréable, je me sentais au paradis, mais je ressentais toujours un vide que seul Ardel pouvait combler.
J’ai alors commencé à me questionner sur mes sentiments envers Ardel. Était-ce seulement une très bonne amitié ou autre chose ? Je suis devenue très jalouse de ses fréquentations féminines, au point même de devenir jalouse de sa copine.
Je suis devenue possessive. Bien que j’étais en couple, je voulais qu’Ardel soit proche de moi, et uniquement de moi. Un jour, j’ai franchi la limite que je m’étais moi-même fixée. J’ai invité Ardel chez moi, aux environs de 21h. Comme d’habitude, il est venu et parfois il dormait chez moi quand il était trop fatigué pour rentrer. Mais ce soir-là, j’avais d’autres intentions.
Je l’ai invité à prendre un verre, et j’ai agi de manière à ce qu’il se sente proche de moi. J’ai voulu provoquer une situation où il croyait que nous étions plus que des amis. Cela s’est produit, on avait couché ensemble , et à cet instant, j’ai compris une chose : j’étais tombée amoureuse de mon ami. Le lendemain, il est parti sans se douter de ce qui s’était réellement passé.
Et moi, je restais là à réfléchir. Comment devais-je agir maintenant ? Devais-je lui avouer mes sentiments, sachant que j’étais déjà en couple ? Une semaine plus tard, j’ai rompu avec Jess après une dispute que j’avais provoquée. La semaine suivante, Ardel a rompu avec sa copine suite à des désaccords qu’ils avaient. Comme on dit : « À l’amour comme à la guerre, tous les coups sont permis. »
Le champ était libre pour nous deux. Il est venu chez moi, en larmes, et moi aussi je pleurais à cause de ma rupture (du moins en apparence). J’ai alors profité de ce moment pour le réconforter davantage, et nous avons encore franchi le pas. Je me suis dit que c’était gagné, mais je me trompais lourdement. Dès notre réveil, je lui ai avoué mes sentiments :
— « Ardel, en tant qu’amie, je sais que c’est délicat, mais je ne sais pas comment te le dire. Depuis un certain temps, je ressens des sentiments pour toi, et ce n’est pas de l’amitié. Je suis amoureuse de toi. »
Il m’a regardée dans les yeux et m’a dit :
— « Émeraude, tu as toujours été là pour moi, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments. Je pensais ressentir la même chose pour toi. La première fois que nous avons franchis la limite , je n’en étais pas sûr, mais maintenant je suis fixé. Ce que je ressens pour toi n’est que de l’amitié. Tu es ma meilleure amie. Je regrette ce qui s’est passé entre nous. S’il te plaît, il y a des personnes qui te méritent davantage et qui pourront te rendre heureuse. Redevenons amis, s’il te plaît. »
Ces mots m’ont abasourdie, et je lui ai demandé de partir sans lui donner de réponse. Deux mois se sont écoulés pendant lesquels je ne répondais plus à ses appels ni à ses messages. J’étais en colère. Puis, un jour, nous nous sommes croisés sur le terrain de sport. Il m’a regardée dans les yeux, puis il m’a souri, mais j’ai détourné le regard. À la fin de la séance, je l’ai encore vu, mais cette fois, je me suis approchée pour le saluer.
— « Salut, mon meilleur ami. »
— « Salut, ma meilleure amie. »
« Une amitié qui ne peut pas résister aux épreuves est-elle vraiment une amitié ? »
C’est fou de constater que le pouvoir de l’amitié, lorsqu’elle est construite sur des bases solides, ne peut se briser. L’amitié entre filles et garçons existe, mais il est nécessaire de franchir certaines étapes pour vérifier si cette amitié est réelle. De nombreux garçons diront qu’ils sont amis avec vous, mais combien détourneront le regard ou vous demanderont de vous rhabiller si vous vous retrouvez dans une situation embarrassante ? Seul un vrai ami le fera.
Que penses-tu de l’amitié entre filles et garçons ?
F. I. N
Chapitre 7 : La vérité ou la réalité?
Qu'est-ce que la vérité ? Qu'est-ce que la réalité ?
Deux concepts proches par nature, mais très éloignés par leur raison d’être.
Beaucoup pensent que tout ce que nous voyons est réel, donc c'est la vérité. Pourtant, ce n'est peut-être pas toujours le cas. Combien de fois des personnes ont cru ce qu'elles voyaient, pour finalement se tromper ? C'est un peu comme avec la magie. Un magicien réalise des tours en vous faisant croire que ce que vous voyez est réel, mais est-ce vraiment vrai ?
Il ne faut pas juger trop vite, ni trop lentement. Un raisonnement doit être soigneusement analysé et réfléchi avant d’être posé. Il faut d'abord observer et analyser. Par exemple, si vous voyez un homme et une femme sortir d'un hôtel en souriant, vous pourriez immédiatement penser qu'ils ont passé un bon moment ensemble. Mais est-ce vraiment le cas ? Et si un autre couple sort en colère, vous pourriez vous dire que l’un d’eux n'a pas été satisfait. Mais est-ce vraiment la réalité ?
L'observation nous apprend à discerner le vrai du faux, le bon du mauvais.
L'analyse, quant à elle, nous aide à comprendre les choses en émettant des hypothèses sur ce qui est ou ce qui n'est pas.
Il est essentiel de distinguer ce qui est réel de ce qui est vrai.
Vous ne comprenez toujours pas ? Prenons une courte histoire pour illustrer :
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« Je m'appelle John, je suis informaticien. Je suis du genre calme et simple, le type de personne qui n'aime pas attirer l'attention sur lui. Je vis avec une femme merveilleuse, douce et très gentille. Je suis fidèle à ma compagne et je n’ai jamais envisagé de la tromper, car je suis comblé avec elle.
Un jour, alors que je rentrais du travail, j'ai vu ma copine prendre un verre avec un homme plutôt séduisant et souriant. Elle avait l'air très heureuse, elle ne cessait de rire. J'étais très en colère, mais je ne pouvais pas faire une scène sur le moment, de peur de paraître ridicule. Je suis rentré directement à la maison, furieux, en attendant des explications.
Quand elle est rentrée, sans rien me dire, elle a commencé à préparer le dîner, a mis la table, sans rien me révéler de sa journée. C'est là que j'ai commencé à penser qu'elle me trompait. J'étais sur le point de lui demander des explications sur cet homme, lorsque soudain, la porte a sonné. C'était le même homme que j'avais vu avec elle, accompagné d'une femme qui n'était autre que la sœur de ma copine.
J'ai alors remarqué qu'il y avait deux assiettes de plus sur la table. J'étais confus, puis ma copine m'a dit :
— « John, tu te souviens de ma sœur, non ? Eh bien, voici son compagnon, celui avec qui tu m’as vue cet après-midi. Et laisse-moi te dire, il a fait sa demande en mariage aujourd'hui, et elle a dit oui. Ils vont se marier le mois prochain. N'est-ce pas une bonne nouvelle ? »
Étonné, j'ai répondu :
— « Ah, d'accord ! Mais pourquoi ne pas m’avoir prévenu qu'ils viendraient ce soir ? J’aurais pu mieux me préparer. »
Sa réaction m'a alors surpris :
— « Eh ! Chéri ! J’ai parlé de cela toute la journée, je t'ai même envoyé un message pour te prévenir. Tu avais la tête ailleurs, ou quoi ? Bref, ce n’est pas grave. »
J'ai compris que j'avais été tellement perdu dans mes pensées que je n'avais prêté attention à rien. En vérifiant mon téléphone, j'ai vu trois messages de ma copine auxquels j'avais répondu simplement par un "ok" :
- "Gros farceur, tu n'es même pas jaloux de voir ta copine se faire draguer par un autre ? Thupps ! Tu aurais au moins dû venir nous saluer. Mdr ! Je rigole, c'était le copain de ma sœur, il me demandait des conseils pour faire sa demande en mariage."
- "C’est pour quand la nôtre ? Lol !"
- "Du coup, pour fêter ça, lui et ma sœur passeront dîner ce soir. T’es d’accord, non ?"
Et moi, j'avais tout simplement répondu "ok".
Je me sentais idiot. Le dîner s’est bien passé, il n’y avait rien d’ambigu entre ma copine et le copain de sa sœur. D’ailleurs, j’ai pu percevoir l’alchimie entre ce couple, ils allaient très bien ensemble.
Plus tard, dans le lit, j’ai voulu m’excuser pour mon comportement de la journée, mais elle m’a interrompu :
— « Ne t'inquiète pas, j'ai compris. Tu étais en colère, et c’est compréhensible, mais pourquoi ne m’as-tu pas posé la question directement quand je suis rentrée ? Je pensais que tout allait bien. La prochaine fois, quand tu as des doutes, essaie de demander et de te renseigner avant d’émettre des hypothèses hâtives. C’est seulement si la personne nie les faits que tu peux commencer à t’inquiéter. Je ne te tromperai pas. Si tu comptes sur ça pour qu’on se sépare, tu as mal parié. Je t'aime ! Bonne nuit et à demain ! »
Je suis resté silencieux, puis je me suis endormi.»
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Avez-vous vu la différence entre réalité et vérité ? Ce que John avait vu était réel, il a cru que sa copine le trompait avec un autre homme, mais est-ce la vérité ?
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Épilogue
À la fin du voyage, lorsque les cœurs se sont exprimés, blessés ou guéris, l’amour laisse en chacun une empreinte indélébile. Il n’est jamais vraiment le même pour deux êtres, car il se modèle selon nos failles, nos attentes, et nos rêves. Et pourtant, il est universel, un lien qui relie les générations, qui traverse les âges et les cultures. Chaque histoire d'amour, aussi simple ou complexe soit-elle, raconte quelque chose de plus grand, de plus profond : notre quête inlassable de connexion, d'appartenance, et de compréhension. Que l'amour finisse dans une douce harmonie ou dans une séparation douloureuse, il nous apprend à chaque fois un peu plus sur nous-mêmes et sur l’autre. Ainsi, l’amour, dans toutes ses formes, reste l’éternel voyage de l’âme, une exploration sans fin de ce qui fait de nous des êtres humains